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De escritura à écriture
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8 avril 2023

Voici mes deux opus de mes deux livres. El

DSCI0012

 

Voici mes deux opus de mes deux livres. El Laberinto et Alba bis. Un plaisir de les faire lire...Bonne lecture!

 

Alba bis

 

4.

 

                Damien fait les cent pas dans le salon. Clémence et Damien ne disent rien. Le médiateur inné qu’est Damien est aux quatre cents coups. Alba devait rentrer à une heure du matin, heure locale, heure de week-end, heure parentale concertée avec elle et il est une heure cinquante-sept et elle n’est toujours pas là ! Ils ont envisagé, verbalement et chacun à part soi, toutes les possibilités pour expliquer la situation, l’angoisse reste identique et va même exponentiellement. Cela a été de : la batterie du mobile dernière génération hyper sophistiqué à plat, perte de ce dernier lors de la soirée ou vol de celui-ci, oubli de regarder l’heure, parce que super teuf entre copains, retard dû au parent désigné et assigné pour la ramener avec la copine, l’illustre Mélodie, chacune chez elle, panne de voiture dû à batterie à plat, pneu crevé, oubli de remplir le réservoir, etc.  Ils ont envisagé toutes les situations critiques, sans oser les pires. Deux heures deux minutes ! Les esprits sont en surchauffe, l’angoisse au top niveau et… Gabriel a encore envoyé discrètement un What’s App, un message, un mail, puisqu’elle a accès à ses mails sur son portable dernière génération à leur cher ange, mais… Rien, nada, nothing, nooit ! Et pas d’indice en forme d’icône ou de petite message « en ligne » qu’elle l’a bien reçu. Silence radio, pire silence mobile !

            Damien continue sa furieuse ronde tissée de toute son angoisse et aussi une pointe de rage impuissante. Clémence se laisse enlacer par Gabriel qui lui embrasse tendrement les cheveux en la serrant doucement contre son grand corps. Il lui susurre dans le creux de l’oreille.

 

-          Tout va aller bien, dulzura !

-          Et si…

 

Une porte s’ouvre bruyamment. Deux heures douze du matin. Damien reste immobile, statufié, figé dans des sentiments tumultueux et confus où la peur rétrospective de ce qui aurait pu arriver, mais qui n’a pas eu lieu est comme une pierre tombale sur son sternum. Clémence et Gabriel soufflent de concert en resserrant leur étreinte, rassurés et ne sachant que faire avec toute cette angoisse, cette sourde inquiétude qui nouent tout leur être. Une Alba manifestement affolée, le cheveu hirsute et le rimmel en berne entre de plein pied en coup de vent, le souffle court, dans la salle de séjour. Elle reste devant ses parents, la bouche ouverte, les yeux écarquillés.

 

-          On s’est fait piquer nos portables à Mélodie et à moi et sa mère a oublié le sien dans son autre sac. Il y a eu un accident dans une des petites rues qu’on a prises, parce que c’était plus court par-là, et avec l’ambulance, puis la police, puis les gens… On ne pouvait ni avancer ni reculer, on était pris en tenaille…On a fait aussi vite qu’on a pu… on n’a même pensé à demander à un policier le téléphone, mais c’était le bordel avec l’accident et tout ça… on savait pas quoi faire je pensais… je savais… c’était… on n’a pas pu…

 

Elle éclate en sanglots. Alba essaie toujours d’être à l’heure, elle tient de Gabriel, plus que ponctuel et si elle pense qu’elle ne va pas arriver à l’heure, elle envoie un message, What’s App ou téléphone directement. Damien semble se ratatiner, se dégonfler comme une baudruche en soufflant lourdement. Il reprend son souffle. Il agrippe doucement Alba et la prend contre lui, la serrant fort entre ses grands bras, mais avec toute la tendresse de son inquiétude, de son amour pour elle. Sa petite, sa grande, sa presque femme, son bébé, toujours. Il la niche contre lui. Alba a résisté un peu, puis s’est laissé aller en sanglotant de plus belle. Clémence et Gabriel les rejoignent. Ils soupirent intérieurement et extérieurement. Ouf ! Plus de peur que de mal, mais bon sang, ils se passeraient bien de vivre de telles angoisses. Ont-ils été comme Alba ? Ont-ils fait passer leurs parents ou proches respectifs par le même enfer émotionnel et physique ? Ils ne se rappellent plus, pas trop en fait, mais c’est sans doute le cas. Ils se calment tous. Ils restent immobiles, se réchauffant à leurs sentiments de tendresse, leur complicité.

            Ils se détachent doucement. Des mouchoirs apparaissent comme par miracle, mais qui porte le prénom de Gabriel. Ils se mouchent, un peu gênés, un peu confus, mais heureux que tout ne soit que cela, un mauvais moment à passer.

 

-          Il est deux heures vingt-sept… temps d’aller au lit, non ?

 

Gabriel a murmuré les mots. Alba se presse dans les bras de son papa, tendant les mains à sa mère et à son autre papa. Ils s’étreignent rapidement. D’un pas moins sûr, ils se dirigent vers les escaliers qu’ils montent malhabilement, ne voulant pas se séparer, pour que toute cette peur rétrospective s’efface au fur et à mesure qu’ils se rassurent, qu’ils nouent avec la nuit et le sommeil. Ils arrivent cahin-caha sur le large couloir qui mène à leur chambre respective.

 

-          Bon… il est temps de dormir…

 

Damien a dit les mots clefs, mais sans trop de conviction. Ils sont là à se tenir par un bout de leur vêtement, de leur main, de leur bras. Ils finissent par se détacher, pas très sûrs de le vouloir, mais il le faut bien. Il est si tard ou si tôt… Ils se souhaitent bonne nuit, un autre moment grappillé pour retarder le moment de se séparer et mettre un point final à cette angoisse vécue si intensément tout en s’embrassant encore arrivent à leur porte.

 

-          Et si…

 

Tous se tournent vers Gabriel avec un air d’attente et d’espoir.

 

-          Un chocolat chaud pour se remettre… et un peu de cannelle, c’est bon pour… la digestion, non…

-          Oui, t’as raison compadre… un chocolat chaud et on dormira mieux.

 

Chacun y va de son commentaire enthousiasme à cette suggestion. Ils descendent rapidement les marches. Quelques minutes plus tard ils sont attablés autour de la grande table en bois, Clémence nichée dans le giron de Gabriel, totalement détendue. Alba s’est pelotonnée dans celui de Damien, quelques petits reniflements nerveux s’échappant quelquefois. Alba n’a jamais su pleurer discrètement. C’est toujours un torrent de larmes avec tout ce qui va avec de tragique et de dramatique. Damien sourit doucement en la berçant un peu. Sa presque femme est encore si petite quelquefois. Gabriel caresse les cheveux de sa compagne, son amour. Il sait qu’il ne dormira pas vraiment. Damien le fera, il a cette capacité de s’écrouler comme une masse dès que les choses reprennent leur place ou se résolvent. Quant à Clémence, elle ronfle déjà doucement, le sommeil a toujours eu plus de force et de ténacité qu’elle, ce qui dans des circonstances comme celles-ci est idoine, parfait. Dans un silence ouatiné et complice, ils n’ont pas échangé de mots en sirotant leur boisson odorante et onctueuse, ils montent les escaliers dans une semi pénombre. Damien tient une Alba qui s’est assoupie, vaincue par ses émotions et Gabriel suit avec une Clémence qui est déjà bien loin au pays des songes. Les deux hommes ont un sourire de connivence en se séparant momentanément, l’un pour déposer Alba dans son propre lit, l’autre pour en faire autant dans leur chambre. Quelques minutes plus tard, ils sont couchés tous les trois, le corps alangui et l’esprit presque en repos. Damien se place de manière à poser sa main sur le ventre légèrement rebondi de Clémence qui soupire d’aise. Il ferme les yeux et sombre presqu’aussitôt dans les limbes. Gabriel se déplace légèrement, ayant soin de ne pas les gêner. Il se couche sur le côté, pose sa main sur le ventre de sa Clem. Il regarde ses compagnons dormir et envie cette facilité qu’ils ont de sombrer dans les bras de Morphée, mais la joie qu’il a pour cette capacité qu’ils ont est plus important encore. Il regarde le plafond. Ses pensées s’enchainent autour des diverses témoignages qu’il a lu sur les adolescents et leur vécu. Rien ne le satisfait dans ce qu’il se remémore. Est-ce d’ailleurs nécessaire ? Il ne sait pas. Il veut juste… bien faire, ne pas se tromper, ne pas perdre en route leur petite fille, l’amour de leur vie, de sa vie, ne pas faire d’elle une future adulte avec des tas de problèmes psys qui… Gabriel se passe une main lasse sur le front. Et s’il essayait d’avoir un peu plus confiance en… tout ? Il sourit de travers. Finalement… Tout va bien, si ?

 

 ***********************************Jusqu'au prochain chapitre********************************** ******     **************  Hasta el próximo capítlo***********************************************************         

 

 

 El Laberinto

3a.

 

            Me queda 10 minutos antes de acabar mi jornada laboral. Podría irme ahora, soy un alto ejecutivo y accionista de la empresa, pero nunca lo hago. Hasta donde sé el ejemplo vale más que una palabra dada. Yendo hasta la salida de mi carrera, o sea hacia mi jubilación, es otra prerrogativa que podría tomar. No lo hago. No lo voy a hacer. Mi padre nunca lo hizo. Estuvo en la ferretería hasta su muerte, concretamente ya que murió de un ataque cardiaco “fulminante” el día mismo, en el momento que se acostó, como de costumbre, a las 11. Mi madre me llamó. Estaba en Madrid. La encontré desconsolada, desvalida y algo desubicada. Repetía en bucle: “fulminante”, “fulminante”, “fulminante”, como si eso justificara lo que ocurrió a mi padre, tan fuera de su rutina. Lo bueno de la ferretería, mis padres estaban rodeados y nunca le falto ayuda a mi madre, ni apoyo en esas semanas tan tremendas.

            Ha llegado la hora. Le tengo una sorpresa a mi mujer, la mujer de mi vida. Miro mi despacho, tantos años trabajando aquí, una carrera entera. ¿La echaré de menos? ¡No! Por el infierno, ¡no!

 

 

 

4.

 

Ayer no pude asistir a dos cursos. No es que fueran muy importantes, pero… honestamente Manuel me llevó a diversos lugares “de interés públicos para que vayas entendiendo lo vital que es de luchar para mejorar las condiciones infra-humanas en el cuadro social y económico para educar las masas en visto de un progreso inteligente para que puedan existir en la libertad que es la base democrática de cada ser que viva”. Mentiría si digo que entiendo todo lo que me dice. Las líneas directrices sí, pero todas esas fórmulas, esas palabras rebuscadas son algarabía para mí. El concepto me es más impenetrable que algunas teorías filosóficas en la cual mi mente vacila, se abruma y dimite a menudo. Cuando logro discernir de que va la cosa, me sabe a gloria y evidente, pero hasta llegar a ese vislumbre intelectual me cuesta horrores. Debo decir, en honor a la honestidad, que Manuel no escatima sus explicaciones a la hora de hacer un panel general de los puntos clave de tal o tal teoría algo abstrusa. Cuando le escucho hablándome con esa facilidad y esa habilidad de filosofía o de otros temas iguales de difíciles en entender para mí dudo de poder llegar a asimilar algo de estos estudios que son a la vez mi objetivo, mi meta y mi sueño. ¿Pero del sueño a la realidad queda un trecho inviable para mí? Me queda por descubrir esto. Estoy en el aula y escucho lo que dice el profe. Tomo notas e igual podría ser chino mandarín por lo poco que entiendo. Pienso en la diatriba de Manuel, en esos barrios que hemos visto, esa pobreza, esa escasez de todo. No es que fuésemos muy ricos en el pueblo, pero mi familia, mis vecinos y nuestros familiares tenemos suficiente para vivir holgadamente. Siempre me ha parecido lo suficiente, lo adecuado, pero ahora me pregunto. Tengo esas preguntas extrañas que surgen en mi mente y me desconciertan. ¿Efecto Manuel?

 

 

-           ¿Tienes hambre ?

 

Volvemos de una de esas reuniones por caminos desconocidos. No es de noche todavía, pero falta poco. Manuel anda con esos pasos desenvueltos tan propios de él. Parece que conoce cada acera al dedillo, de tal manera que me pregunto desde cuando callejea por todo Madrid. He escuchado algunos de los que vemos en las reuniones hablar de su facilidad en los estudios, de su prodigiosa memoria y de su capacidad de polemizar, de dialogar, de debatir de esa manera tan racional y precisa. Me gustaría tener aunque sea la décima parte de esa labia. Lo miro y siento mi estómago rugir.

 

-          Sí.

-          Bien. Vamos a comer.

 

No parece muy interesado. Viendo lo delgados que son todos, la comida no es la mayor preocupación que tienen. La palabrería incesante no me nutre lo bastante, no como parece hacerlo para ellos. No es que sea gordo, pero tampoco delgado. Siempre fui desgarbado y alto, pero solamente hasta que mi padre me mandase unos meses con mi tío Albertito en el campo. Me hizo trabajar labrando, trayendo cosas de un lado para otro, cortando ramas y troncos de árbol en previsión del invierno y otras tareas de la misma índole. Poco a poco mi cuerpo fue cambiando, más fornido, más musculoso. Hoy en día tengo más que uno ochenta y nueve y doy la nota cuando aparezco. Mi tío es de los que hace de comer para un regimentó y no aceptaba un no por respuesta. Me lo tenía que comer todo. Mi padre dice que su primo es un burro, yo creo que es un ángel. Lo he visto rescatar toda una cría cuando la madre murió y cuidarla con paciencia, hablándole despacito con un afecto increíble. Me vio un día contemplándolo y me dio todo un discurso como degollar a una presa que has cazado, como poner trampa y otras cosas iguales, para que nunca piense que era tierno. Son los únicos momentos donde se anima a hablar, las cosas del campo, del bosque, de la naturaleza o del cielo de día o de noche. Sabe si va a llover, nevar, hacer bueno u otras desgracias naturales. Me encanta. Adoro a mi tío, es un alma pura. Llegamos en una calle que parece la misma que las anteriores, pero que seguramente no es el caso. Manuel sabe dónde va y lo que hace, es un alivio.

 Llegamos en una de esas casas con varios pisos, cuatros por lo que he podido ver, de un estilo que no reconozco, bastante cochambrosa, necesitando bastante arreglos. Subimos dos pisos. Las paredes se merecen una buena mano de pintura o de cal, que siempre es más barata. La madera de los escalones podrían estar en mejor estado si se las pulieran y pusieran algo de barniz o una protección como aceite y resina, una mezcla bastante eficaz sobre todo si las escaleras son usadas muy a menudo. La barandilla da pena. No sé cómo sigue en pie. Si se les pusieran también algo de aceite protector les vendría bien. Pega levemente a una puerta que no me parece en demasiado mal estado. Se la ve cuidada, lo que me gusta.

            Una mujer aparece en el umbral de la puerta y se alegra mucho viendo a Manuel. Lo coge entre sus brazos y lo aturrulla con multitudes de palabras de cariño y afecto. Manuel se ríe y la abrazo con delicadeza. La mujer me saluda y me dice unas palabras amables. No lleva a una cocina risueña, muy limpia y bien ordenada. El piso tiene ese aire que dice que se le da todo los cuidados necesarios para ser un hogar y también una estancia perfecta. Nos ponen dos platos, cubiertos, una canasta con pan recién hecho sin cesar de palabrear con ánimo. Nos deja un momento, invitándonos a disfrutar de la bebida y del pan, mientras que va a buscar algo. Manuel me sonríe, los ojos brillantes y chispeantes.

 

-          Ha sido mi nodriza.

-          ¡Ah!

-          De ella se lo que es… la vida… normal…

 

Saborea un pedazo de pan, deteniéndose en cada palabra. No sé lo que es vida normal. ¿Se supone que él no tiene una vida normal?

 

 

 

4a.

 

-          Señor…

-          ¿Sí?

-          La reunión tendrá quince minutos de atraso. El Señor García Lutero está en un atasco y ha llamado para prevenir.

-          Gracias, Simona.

 

Mi secretaria, desde más de una década, es la eficiencia misma y la profesionalidad llevada al límite a veces. No cuento el sin número de veces en la cual le he rogada que me llame Pedro, pero se ha negado una y otra vez diciendo que eso no era adecuado. Decir que es de fiar es poco decir y para mi es una calidad fundamental. Así que tengo quince minutos para dejarme llevar por los recuerdos. Han pasado tantos años y todo me parece haber ocurrido hace solo días. Si miro hacia atrás todo es como  una película donde otro – que sería yo también – ha vivido cosas que no podría vivir hoy en día. Los tiempos cambian, pero no tanto como nosotros. Nunca tuve ansias de comerme el mundo, siempre de conseguir ir adelante sea como sea. Una lucha diaria, buscar un lugar donde sentirme lo suficiente a gusto para seguir bregando. No tenía sueños, el presente me parecía ya lo suficiente como para involucrarme demasiado en un futuro por venir. Así y todo participe en el sueño de Manuel como un espectador algo confundido, sin entender mucho, dejándome llevar por esa potencia, esa labia, esa entereza y ese convencimiento en el cual estaba él involucrado. Mente brillante, talante potente y una sabiduría envuelta en una rebeldía inquebrantable me ha revolucionado como persona. ¿Para bien? ¿Para mal? Aquí estoy casi jubilado, un mes me queda y con un futuro que me trae sin cuidado. Quedan dos minutos antes de empezar la reunión. Tiempo de reunirme con los miembros de esta.

 

 

 

 

***********************************Jusqu'au prochain chapitre********************************** ******     **************  Hasta el próximo capítlo***********************************************************         

 

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